Le Portrait de Sandrine

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Avocate indépendante depuis le 1er février 2022, après avoir exercé au sein du département en droit public du cabinet ACR Avocats à Angers, mon parcours pourrait être qualifié d’ « atypique ». Dans ma vie d’avant le droit, constituée d’expériences professionnelles variées, j’ai compris qu’il était possible de travailler autrement, de réinventer les codes de sa profession… ce que je m’emploie désormais à faire.

Je crois qu’il est grand temps de défaire le mythe de l’avocat inaccessible, trop cher et indisponible, pour faire place au droit humain, qui m’apparaît comme une évidence.

[Une évidence mes amis d’enfance en ont pris conscience avant moi peut-être, puisqu’ils se souviennent combien il me tenait à cœur de faire justice dans la cour de récréation et comme j’aimais prendre la parole au tableau. Aussi, ils n’ont pas été surpris lorsque j’ai enfin obtenu le CAPA en 2020.]

Pourtant, mon parcours n’est pas un chemin sans détours. Après une 1ère année de licence en droit dans la douleur, cherchant mon équilibre entre un job alimentaire et une charge de travail exigeante à l’université, j’ai quitté l’université pour le défi d’une première expérience professionnelle.

Si elle m’a éloignée temporairement du droit, cette expérience m’a également permis de me recentrer sur mes valeurs et mes convictions. Entière et curieuse, j’ai rapidement évolué professionnellement pour rejoindre une startup e-commerce au début des années 2000 et découvrir les coulisses du développement commercial, avant de m’orienter vers le secteur du luxe à l’international. Ces expériences variées, qui m’ont

imposé de sortir de ma zone de confort, ont aussi entretenu une ténacité et un sens de l’humain que je mets désormais au service de mes clients.

À la recherche d’un équilibre entre une vie professionnelle passionnante et une vie de famille épanouissante, je me suis reconnectée quelques années plus tard au droit, dont l’évidence m’habitait toujours. La lecture du Pull-over rouge a questionné très tôt et jusqu’à aujourd’hui mon rapport à la justice.

À 36 ans, j’ai donc repris mes études de droit et obtenu mon Master 1 en droit public général à l’Université d’Angers. La découverte du droit public a été un déclic : encouragée à candidater à la célèbre Université Panthéon-Assas Paris II, j’y ai obtenu mon Master 2 en droit public de l’économie avec les honneurs de major de promo.

Cet accomplissement a aussi été une révélation : les études de droit, au-delà des horizons d’excellence, ont aiguisé mon appétit d’apprendre… … jusqu’à l’obtention d’un second Master 2 en droit de l’urbanisme et de la construction, d’un DU Médiation et d’un DU en droit de l’environnement.

Mon cheminement est avant tout celui d’une femme combattive, qui s’inspire de figures célèbres comme Gisèle Halimi, Simone Veil, Christiane Taubira ou encore Christine Lagarde : des femmes fortes, qui ont vécu des expériences douloureuses, de celles qui vous contraignent à garder les pieds sur terre tout en vous démenant pour faire changer les choses.

Je crois fermement qu’il est possible d’obtenir gain de cause juridiquement tout en maintenant le lien humain. Je n’abandonne jamais l’objectif, ni mes clients. Féminine et féministe, mais aussi adepte des sports de combats, je mêle la douceur à la simplicité au cœur de la relation client, tandis que je réserve la force, le courage et l’excellence à ma pratique du droit.

Au-delà des diplômes, ma pratique du droit public, qui concerne les collectivités, les entreprises et les particuliers, est celle d’un droit humain avant tout, au service de l’individu. En tant que chargée d’enseignement en droit public à Université Catholique de l’Ouest, il me tient à cœur de transmettre une vision du droit et une ambition : au-delà du challenge intellectuel, rendre le droit public réellement accessible à tous.

Ainsi, j’ai choisi de me spécialiser dans l’accompagnement des particuliers : derrière chaque dossier, je considère qu’il y a surtout une histoire, des questions, des doutes, et une rencontre. Les procédures de droit public sont longues et complexes : elles nécessitent en ce sens une qualité d’écoute active ainsi qu’une grande adaptabilité vis-à-vis de mes clients. Conjointement à l’accompagnement juridique, je cultive pour cela la transparence et la simplicité. Mes honoraires peuvent être consultés facilement et je tiens à rester accessible : à cet effet, je suis joignable par téléphone, sans intermédiaire, tout au long de la procédure.

Formée à la médiation, je crois en l’utilité de la coopération et de la co-construction du droit. Ces éléments qui régissent la collaboration avocat-client permettent également d’intervenir en amont du contentieux pour régler les différends à l’amiable. Cette démarche simple, humaine et accessible, constitue à mes yeux l’essence de mon métier : dépasser l’attendu, oser explorer les possibles pour servir les intérêts de mes clients.

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